Suite et fin de notre série dédiée à la Synergologie et aux interprétations que proposent les experts de cette discipline de notre langage non verbal, aujourd’hui avec le décryptage des démangeaisons au niveau de la tête lors de résolutions de problèmes ou de prise de décisions.
Démangeaisons et prise de décisions
A priori anodines, les démangeaisons faites au niveau de la tête (nuque, menton, front) sont riches en interprétations.
Au Québec, des éducateurs ont étudié les gestes de jeunes en soutien scolaire à qui on a donné à résoudre un problème compliqué.
Il se sont rendus compte que face à ce problème, lorsque les jeunes se grattent le côté gauche du cerveau et vers l’avant, tendanciellement et pour la plupart d’entre eux, ces jeunes finissent par trouver la solution par eux-mêmes. Ils auront quelques difficultés supplémentaires, prendront peut-être un peu plus de temps quand le grattage sera effectué derrière la tête à gauche, mais l’issue sera vraisemblablement la même.
En revanche, si la démangeaison est observée sur le devant droit du crâne, le jeune devra plus sûrement bénéficier d’une aide extérieure pour résoudre le problème posé, et davantage encore si le geste est effectué à droite à l’arrière du crâne.
Ce qui semble très intéressant à plusieurs niveaux.
Face à un problème donné, si on se gratte la tête du coté droit du cerveau, inutile donc de poursuivre la réflexion seul, une aide extérieure est nécessaire, et nous exprimons avec cette démangeaison du coté droit de la tête, un appel à l’aide inconscient. Cela peut passer par l’aide d’un professeur, d’un collègue ou même d’une recherche d’informations supplémentaire (google, wikipedia, ouvrages, etc…) pour pouvoir nous aider à résoudre le problème que l’on rencontre.
Et cela peut être transposé à différentes situations professionnelles du quotidien.
Face à un potentiel client, par exemple, lorsque nous posons la question de savoir si cette personne va-t-elle ou non acheter le produit qu’on vient de lui présenter, si celle-ci se gratte se la partie gauche de sa tête, le prospect nécessite sans doute de réfléchir, et peut-être longuement, aux implications, mais on sait que la décision pourra être prise par cette même personne, qu’il nous reste à convaincre pleinement.
Si la personne se gratte sur le menton (autre endroit lié à la réflexion mais de moindre profondeur), le prospect hésite mais peut se faire plus rapidement un avis sur la question car il se dit que les enjeux ne sont pas énormes.
Mais si celui-ci se gratte sur la partie droite et à l’arrière de la tête, c’est surement qu’il existe des freins importants (budget, temps…) qu’il n’est pas à même de résoudre seul sur le moment. Par cette démangeaison il exprime ainsi inconsciemment la nécessité d’une aide extérieure, qui peut être soit de l’aval d’une tierce partie, soit de solutions supplémentaires venant de la part du vendeur (échange ou remboursement possible, garanties risques divers, etc) pouvant l’aider à lever les freins de cette prise de décisions.
De même si vous proposez une mutation en Chine, par exemple, à l’un de vos collaborateurs, et que celui-ci en écoutant votre proposition se gratte le coté droit du cerveau, il y aura sans doute des freins à lever en lien avec l’extérieur (l’accord de la famille, la destination et l’idée qu’il s’en fait ou bien la distance, les conditions proposées, etc).
Alors bien sûr et comme à chaque fois celles-ci sont seulement quelques unes des interprétations proposées par la Synergologie aux démangeaisons de la tête lors de prise de décisions. Une fois le geste repéré, l’analyse ne peut cependant se faire qu’en fonction du contexte verbal, ce qui permet d’éviter d’appliquer des interprétations imprécises.
Michael Dias
Fondateur de Spitch, Voyageur, Storyteller, Speaker, Coach de Dirigeants et grand passionné de Présentations.
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